Foulées de Parçay-sur-Vienne

14 juillet 2010

Un autre challenge parmi des valides, je me devais d’y participer. L’épreuve rassemble quatre courses :
– 1 km (course réservée aux jeunes) ;
– 5 km ;
– les 11 km ;
– les 17 km.
Un bon concept qui devrait être élargi, comme la course des familles qui a été développée sur d’autres challenges, pour attirer plus de public.
J’ai demandé à l’organisateur, comme à mon habitude, si je pouvais participer en marchant sur la distance des 11 km.


Le départ a lieu à 9 h 30 sous des trombes d’eau. Le tonnerre gronde, le ciel est de plus en plus noir : les conditions climatiques sont très défavorables.
Je me pose très vite une question : y a t-il un risque sur cette épreuve, la foudre peut-elle me frapper ? Je suis un marcheur isolé donc plus vulnérable qu’un groupe.
Je dois me décider, et le temps passe très vite quand on cogite.

Je me rapproche de la ligne de départ. Le coup de pistolet retentit, je pars pour plus de 2 h dans les conditions décrites plus haut.

Les premiers km sont difficiles dans de telles circonstance. Mes baskets, mes vêtements se révèlent des adversaires redoutables ; imbibés par la pluie, ils me handicapent encore davantage. Chaque pas pèse 5 kg pour moi. Seul sur le circuit, je dois redoubler de vigilance pour éviter les pièges camouflés par les trombes d’eau sur le bitume.

Malgré une course rendue plus difficile par la météo, avec des routes départementales assez bombées, le challenge est réussi après plus de 2 h 10 de marche.

J’avais prévenu la municipalité de ma présence sur cette épreuve et l’organisateur, mais encore une fois on n’a pas fait cas d’un coureur handicapé. De la peur, peut-être, ou encore de l’ignorance ? Le but de l’opération n’étant pas atteint, je me lance un autre défi, mais en natation cette fois.

Fatigué d’entendre que les efforts doivent être partagés par tous. À partir d’un certain niveau de pouvoir et d’avoir, on ne partage rien, on ne sait que recommander la rigueur… pour les autres.



Un grand merci à tous :

À l’association de Parçay-sur-Vienne.
À Messieurs Dominique Picard et Gérard Parra
À Monsieur Éric Richard.
À tous les bénévoles qui œuvrent dans l’ombre sans qui rien ne serait possible.
À L’organisation de la course.
À la commune de Parçay-sur-Vienne.